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flash info
Editorial du Père Faustin du Flash Info d'août et septembre 2020
Il est important pour nous chrétiens, de nous mettre à l'école de la Vierge
Voici le mois d'août, deuxième mois de vacances pour beaucoup, jeunes scolaires et adultes. L'année scolaire est terminée peu importe la manière. Tout le monde est déjà fixé sur son sort. Certains ont vu leurs efforts et sacrifices couronnés de succès et savourent logiquement la joie, la joie de l'obtention de leur diplôme ou de leur passage en classe supérieure ; d'autre par contre vont devoir passer ce dernier mois de vacances avec l'amertume de leur échec. Les parents quant à eux ont déjà perdu le sommeil à la seule idée que la rentrée scolaire s'annonce avec son lot de préoccupations.
A tous cependant l'Eglise offre le précieux cadeau de célébrer en plein coeur du mois d'août, la solennité de l'Assomptions de la Très Sainte Vierge Marie. Une icône éloquente en elle-même pour rappeler à tous de ne pas sombrer dans le découragement, mais d'imiter la combativité de la Vierge Marie et espérer avoir un jour comme elle la couronne de gloire réservée à ceux qui auront persévéré dans la foi chrétienne. Les multiples problèmes de la vie n'épargnent personne, chrétiens et non chrétiens en sont accablés au quotidien, plus encore en cette période où sévit le Covid-19. Le meilleur moyen de les résoudre n'est pas en cherchant de les "noyer" dans l'alcool, la drogue ou la cigarette. Car les problèmes comme un ballon jeté dans l'eau, rejaillissent et s'aggravent plutôt quant on a l'impression de les avoir "noyés" à notre manière. Avec Marie, l'Eglise nous prescrit le médicament efficace à nos problèmes : les affronter chrétiennement avec courage, persévérance et espérance. Des vertus qui ont caractérisé Marie, elle qui a assumé avec courage et malgré son jeune âge sa lourde charge de mère du Sauveur : en pleine période de vacances, il est important pour nous chrétiens, de nous mettre à l'école de la Vierge.
La foi chrétienne à travers l'Assomption de Marie nous enseigne que la couronne de gloire s'obtient après une vie faite d'endurance et de persévérance. Avec Marie élevée au ciel, les chrétiens sont appelés à aller de l'avant, à viser toujours plus haut, à garder le sourire qui, comme les essuie-glaces de la voiture en pleine tempête, permet d'avancer malgré les problèmes. Le meilleur de la vie est encore à venir et l'Assomption de la Vierge nous en donne la certitude.
Quant à moi, si la situation sanitaire actuelle ne se dégrade pas davantage, je compte revenir au pays dans les jours qui viennent pour quelques semaines de congés.
Père Faustin Nkolo Mondo
Curé de la paroisse Saint Jacques en vallée du Lot
EFFORT DE CARÊME DE NOTRE COMMUNAUTE
Réfléchissant autour du Père Faustin sur un effort de Carême pour notre paroisse, l'équipe d'animation pastorale a décidé de proposer à la paroisse d'effectuer chaque vendredi de Carême dans une église différente, mais bien située, un chemin de croix présidé par notre père curé.
Il débutera à 16h :
- le 28 février à DAUSSE
- le 6 mars à TRENTELS
- le 13 mars à MASSOULES
- le 20 mars à TOURNON D'AGENAIS
- le 27 mars à CAZIDEROQUE
- le 3 avril à PORT DE PENNE
- le 10 avril - Vendredi Saint - à SAINT SYLVESTRE SUR LOT
Quel est le sens d'un Chemin de Croix ?
Le chemin de croix est la méditation de la passion du Christ : faire le chemin de croix est une cérémonie qui nous fait revivre les événements de la passion de Jésus et nous fait réfléchir à la signification de ces événements. On pense aux souffrances du Christ et on fait l'expérience de l'amour que révèle son attitude. Cette méditation éveille en nous un sentiment de compassion et de gratitude envers le Seigneur qui nous a aimé jusqu'au bout.
Cette cérémonie nous fait vivre avec amour notre propre croix. "Celui qui veut marcher derrière moi, qu'il renonce à lui même, qu'il prenne sa croix et qu'il me suive", nous a dit Jésus. Nous trouvons dans l'exemple du Christ l'attitude que nous sommes invités à vivre à notre tour. C'est ainsi que nous participons à la croix du Christ.
Le Chemin de Croix est une dévotion catholique très recommandée par les papes
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Mercredi des Cendres : Entrée en Carême
Le Carême commence le Mercredi des Cendres, mercredi 26 février 2020, et s'achève le Jeudi Saint, avant la célébration de la Cène du Seigneur.
La durée du Carême - quarante jours sans compter les dimanches - fait en particulier référence aux quarante années passées au désert par le peuple d'Israël entre sa sortie d'Egypte et son entrée en terre promise ; elle renvoie aussi aux quarante jours passés par le Christ au désert entre son baptême et le début de sa vie publique. Ce chiffre de quarante symbolise les temps de préparation à de nouveaux commencements.
Un temps de conversion
Au désert, le Christ a mené un combat spirituel dont il est sorti victorieux. A sa suite, il ne s'agit pas de faire des efforts par nos propres forces humaines, mais de laisser le Christ nous habiter pour faire sa volonté et nous laisser guider par l'Esprit. Durant le temps du Carême, nous sommes invités à nous donner des moyens concrets, dans la prière, la pénitence et l'aumône pour nous aider à discerner les priorités de notre vie.
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LE TEMPS DE L'AVENT
Avent : cela signifie arrivée, avènement. Bientôt ce sera Noël. Jésus va naître. Il est temps de s'y préparer.
Il va naître ? Il est venu ! C'est vrai. Mais pourtant, il est encore à venir. Noël ne se contente pas de nous rappeler un passé. Il nous tourne vers le futur. En Jésus Dieu s'est manifesté tel un germe venant soulever l'humanité. Cependant la pleine manifestation du Christ n'est pas encore achevée selon toutes ses dimensions. Né parmi nous, mort, ressuscité, le Seigneur vit. Mais nous restons tendus vers son retour dans la gloire. Noël, fête née d'un souvenir, se mue alors en fête de l'attente; non pas d'une attente passive, mais d'une espérance active. Car il dépend de nous, de l'accueil que nous lui réservons, que le Christ, par son esprit, vienne pénétrer notre monde, comme le métal fondu venant trouver sa forme dans le moule préparé pour le recevoir. Le temps de l'Avent est alors pour l'Eglise un temps de préparation. L'Eglise se prépare à accueillir le Christ qui vient. Cette préparation nécessite une conversion de notre part. Pendant cette période de l'Avent, accepterons-nous d'orienter nos vies vers Dieu pour que son fils Jésus vienne habiter notre monde ?
Père Faustin
Editorial "Flash info" décembre 2018-janvier 2019
Editorial du Père Faustin FLASH INFO Septembre 2017
Chers lecteurs du "Flash Info",
Ce n'est ni un secret que je dévoile, ni une nouvelle que j'annonce. Vous le savez déjà, d'après les récentes prévisions canoniques dans le diocèse d'Agen, Monseigneur Hubert m'a mis à la tête de la Paroisse Saint-Jacques en Vallée du Lot.
Je suis l'Abbé Faustin Nkolo Mvondo. Je suis Camerounais et prêtre du diocèse d'Obala. Je me trouve en France dans le cadre du partenariat qui existe entre le diocèse d'Agen et mon diocèse d'origine depuis six ans déjà. Je viens de passer deux ans à Fumel comme vicaire du Père Francis. Je peux dire que je ne suis pas nouveau à Saint-sylvestre, car depuis le décès du Père José Tentelier, c'est à nous, Père Francis, Père Etienne et moi que l'Evêque a confié la paroisse de Saint-Jacques. Beaucoup de chrétiens connaissent ma voix et mon visage. Je connais presque toutes les églises.
Je suis prêtre depuis 18 ans. Je suis né dans une famille nombreuse. J'ai des frères, des sœurs, des cousins, beaucoup de neveux et nièces, je n'oublie pas les oncles, les tantes. En Afrique, la famille est élargie.
Au moment où Monseigneur me confie la paroisse Saint-Jacques, je voudrais tout d'abord lui dire merci pour cette marque de confiance. Quant à vous, chers paroissiens, je voudrais tout simplement rappeler une ou deux choses pour le moment. "Une paroisse, ce n'est pas le curé et des messes qu'il dit, c'est une multitude d'activités et de groupes qui mettent en jeu beaucoup de personnes bénévoles." L'époque où le prêtre faisait presque tout, tout seul, est révolue. "La paroisse, c'est un vaste chantier".
Le fait d'avoir un curé ne signifie pas que nous autres nous devons croiser les bras en spectateur. Pour un bonne animation de notre communauté paroissiale, il nous faut un Conseil Pastoral, des gens pour l'animation liturgique, pour l'accompagnement des familles en deuil et les sépultures, des gens pour la préparation aux sacrements, pour l'accompagnement des malades et personnes âgées, des gens pour l'animation et l'accompagnement des jeunes, des gens pour s'occuper des églises... Le travail ne manque pas. Et les portes sont ouvertes à tous.
Aujourd'hui, c'est à nous, vous et moi, de bâtir l'Eglise de Jésus-Christ qui est en Vallée du Lot (Saint-Jacques). Ceux d'hier ont posé leurs "parpaings" et ils sont partis. Ceux de demain resteront faire leur part de travail. Mais pour le moment, c'est nous. Même si les gens peuvent venir d'ailleurs, ce qui n'est pas évident, c'est d'abord nous. Evitons les débats inutiles. Mettons la main dans la pâte. Donnons à tout le monde l'occasion de faire fructifier les dons reçus. Ce travail, faisons-le dans la vérité et la charité, dans le respect et la confiance mutuels, dans l'acceptation réciproque avec nos différences. Prenons appui sur le Seigneur. Il dit : "Sans Moi, vous ne pouvez rien faire".
Confions cette nouvelle année pastorale à la Vierge Marie, Mère de l'Eglise !
Père Faustin
FLASH INFOS
Flash Infos MARS 2016
« Lumière du Christ ! »
Le cierge pascal est lié au chant de la nuit pascale. Durant la veillée on rappelle tous les épisodes de la Bible où la lumière de Dieu a triomphé. On l’appelle aussi colonne de lumière ou de cire, symbole de toutes les alliances de Dieu avec les hommes.
« Voici pour tous les temps l’unique Pâque, voici pour Israël le grand passage, voici la longue marche vers la terre de liberté ! Ta lumière éclaire la route, dans la nuit ton peuple s’avance, libre, vainqueur ! » I 111
L’épisode de la sortie d’Egypte à travers les eaux, cristallise toutes les merveilles de Dieu à travers le temps et l’histoire …
« Ô nuit qui nous rend la lumière, ô nuit qui vit dans sa gloire le Christ Seigneur ! » I 111
Le cierge pascal est allumé à partir du feu pascal, au commencement de la veillée. Le diacre le porte en tête de la procession et pénètre dans l’église obscure où il marque trois arrêts pour proclamer : « Lumière du Christ ! » Les fidèles allument leur cierge au cierge pascal, l’unique source de lumière dans l’obscurité…
« Que brille devant toi cette lumière : demain se lèvera l’aube nouvelle d’un monde rajeuni dans la Pâque de ton Fils ! » I 111
L’année est souvent gravée sur le cierge pascal. L’alpha et l’oméga, soit la première et dernière lettre de l’alphabet grec, y sont incrustés pour symboliser Jésus, qui est le commencement et la fin de toutes choses. Durant tout le temps de Pâques et jusqu’à la Pentecôte le cierge pascal brille au cours des liturgies…
Le cierge pascal est allumé durant les baptêmes et les liturgies des défunts. Avec et à la suite du Christ nous franchissons les portes de la vie, jusqu’au passage sur l’autre rive …
Comme le printemps … (Pâques – Mars 2016)
Pâques, printemps de l’homme ! Dans le langage biblique et poétique, Dieu mit l’homme dans un jardin. Après avoir joui de tout, n’écoutant que lui-même, celui-ci perdit l’intimité avec son créateur. Il verrouilla la porte du jardin avec la clé de la désobéissance et son cœur s’endurcit. Alors Dieu, tout bouleversé, délégua son Fils pour nous rouvrir la porte du jardin. La clé ? Celle de notre bonheur, lui seul pouvait nous l’apporter.
« Dieu nous a rouvert tout grand la porte du jardin … » I 13
Le Fils vint à nous comme un portier. Il nous rouvrit la porte avec la clé de l’obéissance, cette divine capacité d’ouïr et de dire ‘oui’, d’ouïr Dieu, jusque dans le fracassant silence du Vendredi Saint, et d’être à l’écoute de nos frères jusque dans leurs cris étouffés. Rien de magique en tout cela. Le portier ne poussa pas sur un bouton. « Pour nous les hommes et pour notre salut, il souffrit sa passion ». Laborieux travail de serrurier que celui de rouvrir nos oreilles et nos cœurs et d’attendre à la porte, après avoir frappé, comme le serviteur.
« L’arbre de la mort où Dieu saignait comme un fruit mûr, l’arbre de la mort pour nous a refleuri. » I 13
Notre printemps s’inscrit dans le jardin de la résurrection. Une femme pleure. Elle cherche l’Homme. « Elle le prit pour le jardinier » (Jean 20/15). Et voici l’annonce faite à « Marie ! »
« L’homme des douleurs qui sommeillait dans le tombeau, l’homme des douleurs soudain est apparu. » I 13
Pâques, porte de la « Miséricorde pour le monde ». Pâques fait reculer la misère des cœurs, des âmes et des corps. Avec la clé de l’ouïe et du « oui », nous pouvons ouvrir bien des vannes, irriguer bien des corps et des cœurs …
« Comme le printemps sur nous se lève un jour nouveau, comme le printemps, le Christ est revenu. » I 13
Bonnes Pâques ! P. José Tentelier
DATES À RETENIR
Tous les vendredis à 15h : Messe à la Maison de Retraite de
Penne d’Agenais.
Tous les vendredis de Carême à 15 h : Chemin de Croix à l’église de Saint Marcel
Mardi 1er mars à 18h : Répétition du groupe de chants
Jeudi 3 mars à 14h30 : Café Solidarité
Jeudi 3 mars à 20h30 : Rencontre des catéchistes – Module «Revenir»
Samedi 5 mars de 10h à 11h30 : Confessions individuelles à Port de Penne
Lundi 7 mars à 18h : Rencontre de l’Équipe d’Animation Pastorale, suivie de la rencontre pour la rédaction du Flash Info.
Mardi 8 mars à 14h30 : Rencontre du M.C.R.
Samedi 12 mars de 10h à 11h30 : Confessions individuelles à Dausse
Samedi 12 mars à 15h30 : Eveil à la Foi à Port de Penne
Lundi 14 mars à 18h : Répétition du groupe de chants
Jeudi 17 mars à 14h30 : Café Solidarité
Jeudi 17 mars à 14h30 : La catéchèse à tous les âges – Temps de réflexion pour les adultes sur le module « Revenir »
Vendredi 18 mars à 11h : Messe à la Maison de Retraite de Tournon
Samedi 19 mars à 9h30 : Messe pour les Anciens Combattants à Saint Sylvestre
Samedi 19 mars à partir de 11 heures : Marche des Rameaux
Lundi 21 mars : Messe Chrismale à la Cathédrale d’Agen
La catéchèse à tous les âges de la vie
Notre chemin vers Pâques est guidé par le module « Revenir ».
A partir de la parabole du Père et des deux fils, Jésus nous invite à entrer dans la Miséricorde de Dieu. Avec la représentation du Fils prodigue dans le vitrail de la cathédrale de Sens, nous découvrons le mystère de la mort et de la résurrection : Le fils était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et il est retrouvé.
En cette année du Jubilé de la Miséricorde, nous nous interrogeons sur la figure du Père, remué jusqu’aux entrailles. Comme le fils, invité par le Père au banquet, chacun est appelé à revenir vers lui, à vivre du pain de l’Eucharistie dans le Royaume nouveau.
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