priere
Dimanche 11 février 2024 : 32e Journée mondiale de la santé
Prière pour le dimanche de la santé 2024
Pour Jésus ton Christ
avec leurs lots de bonheur et de réussite,
Avec leurs doutes
Et leurs emportements.
A chaque instant.
Chantal Lavoillotte
Du temps pour la prière !
PRIERE POUR LES VACANCES
Prière pour le dimanche des Rameaux
Comme un phare dans la nuit
Prière du Pape François pour la Paix
2 minutes à 18 heures ! depuis le 1er mars 2022
Face à la situation dramatique en Ukraine nous sommes inquiets, tristes, horrifiés...et bien d'autres qualificatifs !
Ne restons pas impuissants, ne devenons pas indifférents. Réagissons positivement et efficacement : en priant !
2 minutes : c'est le temps qu'il nous faut pour lire la prière pour la Paix que le Pape François nous a transmise en juin 2014 !
18 heures : c'est l'heure à laquelle nous pouvons nous retrouver !
Arrêtons chacun de notre côté toutes nos activités du quotidien pour nous rejoindre et nous mettre en présence de Dieu.
Au même moment, des dizaines de personnes se sentiront confortées dans leur prière pour l'Ukraine.
Tous appelés, tous responsables, osons le geste de paix par excellence, la prière !
Développons dans nos coeurs un fort désir de paix, et une capacité à faire la paix, pour nous et pour le monde ;
Vivons l'amitié fraternelle qui nous unit, entre nous et avec la population en souffrance.
En communion les uns avec les autres, reconnaissons et acceptons notre non-puissance à nous, tandis qu'avec force et détermination, nous crions vers Dieu, notre Père, avec la prière du Pape François pour la paix de 2014.
MEDITATION POUR LE DIMANCHE DES RAMEAUX
Jésus est le Béni de Dieu
Méditation pour le dimanche des Rameaux
Le drame de la passion de Jésus ne commence pas avec son entrée à Jérusalem le jour des Rameaux.
Les évangiles nous racontent que, dès le début de sa prédication, les accusations ont été nombreuses. Pourquoi Jésus est-il mort ? On reproche à Jésus de fréquenter les malades et les pécheurs, de transgresser les lois, celle du repos du sabbat, celle du pur et de l'impur (il était interdit par exemple de toucher les lépreux). On n'admet pas qu'il fréquente les étrangers (la Samaritaine). On l'accuse de glouton et d'ivrogne parce qu'il mange avec les pécheurs. Surtout, de quel droit pardonne-t-il les péchés ? Dieu seul peut pardonner. On ne reconnaît pas en lui le Messie attendu. On espérait qu'un libérateur viendrait délivrer le peuple de l'occupant romain. Pour couronner le tout, ce Jésus se prétend Fils de Dieu. La liste des accusations est donc longue. Et les foules qui accouraient vers lui sont devenues changeantes. Après l'émerveillement, l'admiration apparaissent le rejet, l'exclusion, la violence. Cet homme Jésus mérite la mort ! C'est un malfaiteur. Il doit mourir sur une croix. Autour de Jésus, c'est une véritable ambiance de procès qui s'est mise en place peu à peu. Très vite Jésus va devenir le maudit de tous. On cherche à le piéger, à le prendre en défaut. On le poursuit, on le traque, on cherche à lui faire du mal. Jésus dit même à ceux qui veulent lui jeter des pierres : "J'ai multiplié sous vos yeux les oeuvres bonnes de la part du Père. Pourquoi voulez-vous me lapider ?"(Jn, 10, 31-32). Jésus est devenu le maudit de tous que l'on cherche à arrêter, le prophète que l'on veut assassiner. Alors qu'il est passé en faisant le bien, en guérissant les malades, en redonnant espoir aux gens. Les raisons de la mise à mort de Jésus sont objectivement connues. On pourrait les trouver en parcourant les quatre évangiles. Pour nos péchés ! Mais n'oublions pas la cause principale. Jésus a subi la Passion et a été mis à mort "pour nos péchés". Pour nos péchés. Avez-vous mesuré la portée d'une telle affirmation ? L'amour infini de Dieu pour l'humanité tout entière va jusqu'à s'engager pour nous sauver de la mort et du péché. Comme le dit Saint Paul aux Philippiens (deuxième lecture du dimanche de la Passion) : "Il se dépouille lui-même en prenant la condition de serviteur. Devenu semblable aux hommes et reconnu comme un homme à son comportement, il s'est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu'à mourir, et à mourir sur une croix " (Ph 2, 7-8). Comprenons cela : celui qui était considéré comme le maudit des hommes a eu la faveur de Dieu. Il est le Béni de Dieu, le Fils bien-aimé qui offre sa vie au Père et qui se livre pour notre salut. Au début de cette Semaine Sainte, comprenons bien que la réconciliation avec Dieu est acquise dans la mort et la Résurrection du Christ. Jésus est mort pour des raisons historiques que nous décrivent les quatre évangiles. Mais la raison principale est celle-ci : il est mort pour le salut du monde.
Quelques pistes pour notre prière :
* Nous commençons aujourd'hui la grande Semaine Sainte. Je vous invite à lire et à méditer aujourd'hui le récit de la Passion de Jésus dans l'évangile de Matthieu. Que cette lecture soit l'occasion de vous rappeler, pour en vivre pleinement, ce qu'était la foi des premiers chrétiens et celle qui est la nôtre aujourd'hui :
- Jésus de Nazareth est passé sur notre terre en faisant le bien.
- Il a été condamné et mis à mort sur une croix comme un malfaiteur. Il est devenu le maudit des hommes.
- Mais Dieu lui a donné raison. Le maudit des hommes est le béni de Dieu. Il est ressuscité et vivant.
- Tout cela par amour pour nous, pour le pardon des péchés, pour notre salut.*
Un commentaire du pape Benoît XVI pour soutenir notre méditation : "Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le royaume qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le royaume qui vient de notre père David ! Hosanna au plus haut des cieux !" (Mc 11, 9s; cf. Ps 118, 25s). Cette acclamation est rapportée par les quatre évangélistes, même si c'est avec leurs variantes spécifiques. (...) La liturgie chrétienne a accueilli cette salutation en l'interprétant selon la foi pascale de l'Eglise. (...). Probablement déjà au temps de Jésus, la parole avait aussi acquis une signification messianique. Dans l'exclamation "Hosanna" nous pouvons aussi reconnaître une expression des multiples sentiments aussi bien des pèlerins venus avec Jésus que de ses disciples : une joyeuse louange à Dieu au moment de cette entrée : l'espérance qu'arrive l'heure du Messie et en même temps la demande que se réalise de nouveau le règne de David et avec lui le règne de Dieu sur Israël" (Joseph Ratzinger, Jésus de Nazareth, éditions du Rocher, p. 20).
- On peut écouter aussi La Passion selon Saint Matthieu - Jean-Sébastien Bach.
+Hubert HERBRETEAU, Evêque d'Agen
Prière pour temps d'épidémie
Prière pour temps d'épidémie
"Seigneur notre Dieu et Père miséricordieux, tu regardes favorablement ceux et celles qui reviennent vers toi en ce temps d'épreuve collective.
Dans notre confinement, nous ne sommes pas seuls. Tu n'abandonnes pas tes amis. Nous te louons pour ta sollicitude envers chacun de nous.
Aide-nous à vivre paisiblement dans un espace restreint mais pourtant en communion avec le monde qui nous entoure. L'épidémie touche la planète entière. Des personnes souffrent et meurent proches ou très éloignées de nous.
Seigneur Dieu, Père compatissant, soutiens les soignants, infirmières et médecins, et tous ceux et celles qui oeuvrent pour faire reculer le mal. Que la solidarité, l'entraide, la fraternité et le courage soient les vertus à développer au quotidien !
Seigneur Dieu, dont l'amour est infini, cette épidémie est "un signe des temps". Elle nous oblige à repenser nos modes de vie, nos relations, notre rapport à la nature... Sur le chemin du Carême, en marche vers Pâques, que nos coeurs se tournent davantage vers toi.
Que nous ne cessions jamais de chanter les merveilles que tu accomplis en faveur de chacun !
Exauce nos prières ! Nous te le demandons par Jésus le Christ ton Fils, notre Seigneur et notre Dieu, qui règne avec toi et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !"
Agen, le 24 mars 2020
+ Hubert HERBRETEAU, Evêque d'Agen